Ca y est seconde partie test de Pike & Shotte en prenant
cette fois bien le temps de réfléchir aux manœuvres et de consulter les points
de règles.
Deux armées à 850 pts de chaque côté montées avec les listes
d’armées françaises et impériales des guerres d’Italie présentes dans le livre
de règle. Faute d’adversaire je joue contre moi-même.Par convention gauche et droite se comprendront comme du
côté français.
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Les français gagnent le toss et se positionnent du côté le plus dégagé derrière le marais. Les Bandes noires tiennent le centre avec les gascons et sont encadrés de chaque côté par deux pièces d’artillerie. Les suisses tiennent le flanc gauche et la cavalerie le droit. Les français disposent d’une supériorité en artillerie et en cavalerie lourde |
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En face les impériaux disposaient de davantage de tireurs et de plus de battalias. La division de tireurs De Avalos et la cavalerie de Del Vasto à gauche face aux suisses, les lansquenets de Frundsberg et Leyla au centre et la division espagnole de Bourbon à droite |
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Les suisses à gauche |
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En face les arquebusiers et les cavaliers impériaux |
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Les fantassins français attendent derrière les marais |
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A droite les gendarmes français |
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Les espagnols en face. |
Le tour français est rapide puisque tout est raté y compris
l’ordre de François Ier….
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Les impériaux eux, avancent bien. Les espagnols prennent position sur la colline à droite. L’infanterie avance au centre |
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Les arquebusiers se placent à portée de tir et commencent à harceler les suisses |
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Le centre français continue de ne pas bouger à l'exception d'une unité de gendarmes que le roi François Ier fait passer au centre de table. |
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Les tireurs impériaux poursuivent leurs salves |
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tandis que les espagnols progressent |
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Les deux armées s’échangent des tirs mais aucune ne prend vraiment l’avantage |
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Les français avancent à leur tour leurs tireurs |
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Malgré le contournement des estradiots français, les piquiers espagnols préfèrent menacer les gendarmes mais ces derniers choisissent d’esquiver. |
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Le flanc gauche reste un duel de tir assez statique |
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N’ayant pas réussi à réorienter leurs pièces, les français les voient chargés par les piquiers espagnols qui dézinguent la première. |
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Au centre ça tire toujours de part et d’autre du marais |
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mais les piquiers espagnols sont un peu isolés |
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Une charge des estradiots contre les arquebusiers échoue car ces derniers parviennent à se mettre à l’abri dans un bloc de piquiers. |
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Les suisses subissent toujours le harcèlement des tireurs ennemis mais tiennent bon. |
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De la Pole fait avancer ses bandes noires. |
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Les arbalétriers français éliminent les arquebusiers espagnols. |
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Tandis que le canon parvient à repousser le premier bloc espagnol. |
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Les suisses tentent de s’avancer mais les arquebusiers sont fuyants. |
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La situation se débloque lorsque Bourbon fait reculer son bloc ebranlé par la mitraille et envoie le second qui sert les dents lors du tir mais parvient à détruire définitivement l’artillerie française de l’aile droite. Ceci fait, les espagnols reculent. |
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Dans le même temps à gauche les zweihander suisses sont écrasés par la charge combinée de leurs homologues allemands et des estradiots impériaux dans leur dos. |
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Un régiment d’arquebusiers des bandes noires succombe sous le tir des impériaux |
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Ces derniers commencent à prendre l’ascendant et et à enserrer les français par les deux ailes |
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Point de situation |
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Bonnivet parvient enfin à remettre les gendarmes en ligne de bataille |
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Les suisses encaissent les tirs mais sont encore menaçants |
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Bonnivet parvient à faire charger l’autre unité de gendarmes sur les arquebusiers impériaux. La charge s’avère décisive puisque les chevaliers français piétinent le premier puis le second régiment d’arquebusier donnant de l’air à toute l’aile gauche française. Mais ils sont très exposés à présent |
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Le duc D’Alençon quand à lui fait charger ses piquiers contre les espagnols. Les robustes gascons et les fiers ibères s’entretuent et finalement les espagnols épuisés sont mis en déroute mais replient avec les honneurs en emportant un régiment français avec eux. Une division de moins chez les impériaux. |
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les zweihanders et les estradiots tentent de finir le régiment de suisses entamés. Mais non seulement ils n’arrivent pas à l’ébranler mais les féroces helvètes mettent en déroute les zweihander et toute la division De Avalos. Une deuxième division en moins chez les impériaux. Les français desserrent l’étau |
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Les lansquenets de Frundsberg chargent les gendarmes qui font volte face. Grâce à leur solides armures, ils ne subissent qu’aune blessure et en infligent 4 aux allemands, ébranlant le régiment ! Les chevaliers perdent cependant le combat mais parviennent à se replier et à se reformer |
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A droite les estradiots français sont massacrés par les lansquenets de Leyla |
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Dès lors le général De la Marck porte l’estocade en faisant charger ses suisses sur les zweihanders de Frundsberg, bien amochés par les tirs de l’artillerie française. Sans surprise les allemands sont déroutés mais ils sauvent l’honneur de l’armée de Charles Quint en emportant les suisses avec eux (et ce faisant déroutant la division suisse entière) |
Ma conclusion, c’est que finalement c’est un jeu qui
représente bien son époque. Il ne ressemble ni à HC, ni à BP mais emprunte aux
deux pour développer sa saveur propre.
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Assez peu de grandes manœuvres
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Plus de micro gestion
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Mêlées plus longues que BP, mais moins qu’HC
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Aucune unité ne domine seule finalement. Les
piquiers sont forts mais ils peuvent être décimés par le feu. Les tireurs se
feront aplatir par la cavalerie qui elle-même sera étrillée par les piquiers.
Il y a donc toujours lieu de combiner au moins deux éléments pour vaincre.
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