Ce week-end avec l'ami Nicolas nous nous sommes programmé une partie de Hail Caesar, histoire de changer des armes à feu.
C'était d'autant plus un dépaysement que notre dernière partie remontait à encore plus longtemps que pour Pike & Shotte.
Mon adversaire a opté pour les Gaulois, j'ai donc choisi de faire des romains césariens, ce qui me permettait d'étrenner mes 3 nouvelles cohortes récemment peintes.
Comme pour le Pike & Shotte de la dernière fois, nous avons crée les listes sur le moment sur un format à 350 pts.
Il s'agit évidemment ici d'une bataille fictive, ne cherchez donc aucune réalité historique ici.
la version vidéo est disponible sur ma chaîne Youtube, toutefois, si vous préférez le texte, continuez ci-dessous.
Cherchant à rallier Labienus avec deux légions, César est confronté à l'armée de Vercingetorix, cette fois accompagnée de mercenaires Germains. Ah ces vils germains, ils se sont retournés contre lui... Afin de forcer le passage, les romains n'avaient d'autre choix que de vaincre le chef arverne.
les deux armées se font face.
à l'Est les germains
A l'Ouest, les gaulois dont notamment des fanatiques peu vêtus.
Commandée par César en personne, la X Equestris tient le flanc droit romain, face aux germains.
A l'Ouest, le légat Abribus se prépare à affronter les gaulois.
A l'Est, la cavalerie ennemie arrive jusqu'à la rivière.
A l'ouest les chars progressent, mais les tirailleurs germains décident de ne pas bouger.
les gaulois parviennent au pont également.
les hommes de la VIIIème s'avancent pour leur faire face, mais l'une des cohortes a mal compris les ordres et a quitté le champ de bataille ! Voilà les romains encore plus en infériorité numérique.
les crétois manquent les chars.
la Xème avance prudemment. Les frondeurs et le scorpion ouvrent les hostilités en causant des pertes aux cavaliers ennemis
La VIIIème semble en passe d'être débordée.
les gaulois n'arrivent pas à charger mais lancent des javelots sur les romains. La situation de la VIIIème est mauvaise, les ennemis arrivent de partout !
L'une des bandes de guerres gauloises parvient à traverser les lignes romaines et menace les auxiliaires.
les javelots des chars font replier les malheureux crétois.
l'infanterie des germains ne bouge pas, mais la cavalerie en revanche charge droit dans la ligne de César. Ce dernier n'arrive cependant pas à amener sa cavalerie ibérique vers l'avant.
Heureusement les vétérans encaissent la charge avec succès.
Pendant ce temps, les deux cohortes de la VIIIème s'apprêtent à faire face à la marée ennemie.
Les vétérans de la Xème déroutent les cavaliers ennemis mais au prix d'un certain nombre de pertes.
En passe d'être submergée, l'une des cohortes de la huitième se place en carré.
Le Légat Abribus parvient enfin à prendre une initiative intelligente. Il fait charger sa cavalerie ibérique dans le flanc des gaulois, avec l'aide des scutarii de face. Malgré de lourdes pertes les gaulois se défendent férocement et tiennent bon ! Scutarii et Gaulois sont ébranlés.
la cohorte perdue est revenue à la hâte et poursuit les chars bretons, mais ces derniers se dérobent et les harcèlent.
Les légionnaires de la Xème poussent vers la rivière. Une des cohortes tombe sur le flanc des germains au centre.
Vaincus, ils se replient en bon ordre et César réfrène la poursuite, par peur de la cavalerie ennemie.
Le commandant germain fait avancer ses troupes à portée de tir pour délivrer une volée de javelots.
Les cavaliers et les germains au centre se ressaisissent également et font de même. La première cohorte accuse de lourdes pertes.
A l'Ouest, tandis que les fanatiques progressent difficilement dans les bois et que les tirailleurs germains continuent de ne rien faire, la mêlée se poursuit.
Vercingétorix fait charger ses guerriers.
Ces derniers disloquent le carré dès la première charge.
et les gardes du Vergobret fondent sur le flanc de la seconde cohorte médusée qui tient cependant malgré des pertes sévères et se replie.
Voyant ses vétérans vaciller, César vient les rallier.
Le centre romain étant en danger de céder, le proconsul ordonne une charge générale de son infanterie.
vainqueur, la cavalerie romaine se reforme et charge à nouveau. Mais, épuisée, elle ne parvient pas à briser la ligne ennemie.
A l'Est, les légionnaires parviennent à repousser la cavalerie ennemie.
En revanche le combat contre l'infanterie germanique est âprement disputé.
Les gaulois ont ouvert une brèche dans le centre romain. La Xème tient bon, mais la VIII semble en passe d'être submergée.
la 3ème cohorte de la VIIIème déjà confrontée aux chars, voit avec horreur une bande de fanatiques nus surgir de la forêt et leur jeter des javelines. Même si les pertes sont faibles, l'unité perd pied et recule en désordre.
Les fantassins germains à l'Est sont finalement eux aussi repoussés. et les cavaliers s'enfuient en déroute. Seuls les tirailleurs parviennent à s'enfuir.
Mais à l'ouest, la cavalerie romaine et les scutarii sont eux aussi mis en déroute
le Légat Abribus tente d'envoyer sa 2ème cohorte à l'attaque contre la garde de Vercingétorix, mais à la place, les légionnaires décident de traverser la rivière pour en découdre avec les germains.
Alors que la VIIIème s'effondre, la Xème massacre les fantassins germains et se tourne vers le centre.
La VIIIème est définitivement brisée lorsque les fanatiques se reforment et chargent en hurlant la 3ème cohorte déjà éprouvée. Au terme d'une charge rapide et brutale, les légionnaires s'enfuient.
Assoiffés de sang, les fanatiques poursuivent contre les crétois qu'ils massacrent eux aussi sans pitié.
Les germains sont eux aussi en déroute et quittent le champ de bataille. César en profite pour se tourner contre les gaulois.
un duel de projectiles s'engage de part et d'autre de la rivière, tandis que les fanatiques poursuivent leur sillon de mort en allant pulvériser le scorpion.
le harcèlement des archers et des tirailleurs gaulois contre sa seconde cohorte est tel que César doit tenter de la rallier en personne.
Epuisée, la première cohorte de la Xème voit les fanatiques leur tomber dessus et les tailler en pièce.
Gêné par la rivière, Vercingétorix tente de faire contourner le flanc romain par ses hommes.
la 3ème cohorte de la Xème tient remarquablement le choc face aux gardes et aux chars.
Le centurion de celle-ci tente de débloquer la situation en chargeant les gardes. Surpris, les gaulois pourtant commandés par Vercingétorix en personne sont repoussés par les vétérans de César.
Au terme d'un combat intense sur plusieurs rounds qui verra les deux unités ébranlées les légionnaires parviennent à repousser les gaulois hors de table. Emporté par ses hommes en déroute, Vercingétorix, ne verra donc pas la fin de la bataille.
Pas plus que César d'ailleurs. Les chars se joignent aux tirailleurs et sous leur harcèlement continuel la seconde cohorte déroute. César, blessé, est emporté sur civière.
La troisième cohorte se reforme derrière les fanatiques. Ces derniers ont également été ébranlés par les tirs nourris des frondeurs des baléares et de la cavalerie ibérique.
Au terme d'un duel de javelots sur plusieurs tours, les fanatiques refuseront obstinément de céder du terrain. Le légat Crassus, qui a pris la suite de César, parvient alors à rallier la troisième cohorte et à charger malgré le tir d'opportunité des chars (qui parviendront à ébranler les romains du coup, test de moral décisif : je le ratais-je perdais, mais j'ai réussi ! Ouf !) les arrières des fanatiques pour les dérouter et assurer la victoire.
C'est donc une victoire sur le fil pour César qui reste maître du champ de bataille, mais les deux armées sont cependant exsangues. Les romains, parviennent toutefois à poursuivre leur route.
Un grand merci à Nicolas pour cette partie qui fut ULTRA serrée et très longue. Nous avons vraiment mis toutes nos forces dans la bataille et il s'en est fallu de peu que la victoire ne sourisse aux gaulois. Au final, c'est un jet de dé qui décide du sort de la bataille : Alea Jacta Est !
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