vendredi 20 janvier 2023

Rapport de bataille Bolt Action : Le bourbier de Patoka 1941 - Allemands vs Soviétiques

J'ai finalement pris le temps de faire le rapport d'une bataille disputée en mars 2022 (oui c'est loin déjà) sur Bolt Action. Nous jouions sur le front de l'Est - opération Barbarossa. Hervé prit la tête de 1000 pts de soviétiques et Olivier et moi même dirigions les allemands répartis en deux pelotons d'à peu près 500pts chacun.

La partie fut très compliqués pour nous puisqu'il semblait que les russes étaient plus nombreux que nos balles !  Y en avait trop à tuer mais heureusement le caractère greedy d'Hervé nous a aidé à nous en sortir !

Comme d'habitude un grand merci aux participants !

Le rapport vidéo est disponible sur ma chaîne youtube, pour le texte, continuez ci-dessous.
































































dimanche 8 janvier 2023

Compte rendu de partie D&D5 : Renaissance - 6

 

Renaissance

Compte-rendu n°6 – partie du 6 janvier 2023

 La compagnie du Hibou Argenté : 

  •  Annasthéa Serindë, l’archère arcanique cherchant à faire renaître le vieux royaume de la Haute Forêt,   
  • Quine Holimion la Prêtresse de Corellon Larethian,
  • Lotharo Siannodel, le chantelame en quête de savoir
  • Calidor Eaucalme le barbare qui cherche à protéger le monde des lapins garous
  • Snaefried Ombreuse, seule non-elfe du groupe, une humaine roublarde des quartiers chauds de Solaun qui suit la compagnie en recherche de richesses.

 

Conseil d’Urgence



Au lendemain de leur révolution réussie, nos amis se réveillèrent dans le confort d’une chambre du palais de l’Intendant, redevenu palais royal. Pour eux, cela faisait longtemps.

Après un petit déjeuner réparateur, ils furent tous convoqués devant la reine qui avait requis leur présence pour son conseil privé.

Lorsqu’ils arrivèrent dans la salle du trône Eryn était déjà installée, semblant encore peu à l’aise. Tout le contraire de Lyran, le coude sur son trône qui semblait ennuyé par la perspective de cette réunion.

- « Merci d’être venus. J’ai tenu à ce que vous assistiez à cette réunion qui va concerner la suite des événements. Lord Drystan pouvez-vous nous faire une synthèse générale de la situation militaire ? » dit Eryn.

- « Oui majesté. » Répondit le ministre qui entama son tour d’horizon.

- « La situation de l’armée de terre n’est guère brillante. Reuvlyn semble avoir privilégié les garnisons de l’est et du sud, sans doute de peur que les royaumes voisins de Vellon ou de Lainlyn ne tentent de le détrôner. Comme s’il se fichait de la menace au nord… La plupart des meilleures troupes ont été rassemblées à Solaun même pour tenir la ville et livrer bataille à Sorgau.

Les troupes du nord ont fait défection à Melvun Suldaï, pour la plupart, et aucune garnison n’a été envoyée dans les provinces est pour défendre les colonies de la Haute Forêt qui ont presque toutes été détruites. Le fait que Melvun Suldaï ait à gérer les morts vivants a permis à Reuvlyn de tenir au nord.

Concernant la flotte c’est plutôt bon. L’escadre de Solaun est opérationnelle et Sorgau a veillé à son approvisionnement et son entretien souvent sur ses propres deniers.

Les dernières consignes données aux autres flottes sont cohérentes dans l’ensemble, elles assurent la protection de nos colonies d’outre-mer et combattent le Sultanat de Parlak. Il est peu probable que ces forces puissent être rappelées dans l’immédiat mais compte tenu des forces à notre disposition ici et de l’absence de flotte des morts-vivants nous pouvons considérer que nous serions en mesure de défendre la ville sur mer ou d’envisager un assaut amphibie au besoin.

Concernant les rapports de l’est, nous n’en avons que très peu. Reuvlyn n’ayant rien entrepris pour aider les elfes ou nos implantations à l’est. Les morts vivants étant sur nos frontières, il est raisonnable de penser que les elfes ont été submergés, mais peut-être combattent-ils toujours. »

Une ombre passa sur l’assemblée. Annasthea soupira.

- « Voilà une inquiétante perspective. J’espère qu’il n’est pas trop tard ». Dit-elle.

- « Nous ferons tout notre possible pour aider les elfes » la rassura Eryn. « Lord Cornevent pouvez-vous mener une armée sur la frontière Est ? »

- « Eh bien je suppose que oui. En piochant dans les troupes que Reuvlyn a rassemblé en ville nous pouvons monter une petite armée d’élite qui peut être prête demain. Mais cela pose deux difficultés : d’une part Solaun sera peu protégée et d’autre part cela ne sera pas suffisant pour une bataille massive. Avec plus de temps je peux lever des troupes dans les provinces environnantes. »

- « Nous n’avons pas le temps. Lord Cornevent il faut aller au plus vite. Je souhaite que vous partiez dès demain avec vos troupes et que vous unissiez vos force à celles de Melvun Suldaï. » dit Eryn.

- « S’il accepte de le faire » fit observer Cornevent.

- « Je compte sur vous pour lui faire entendre raison » ajouta la reine avec un sourire entendu. Le vieux soldat inclina la tête.

- « Par ailleurs, je pense être en mesure de gonfler les effectifs du guet de façon à assurer l’ordre en ville » précisa Drystan.

- « Bien. En ce cas nous allons nous mettre en route dès aujourd’hui. Le danger est déjà trop grand. Chaque minute compte désormais. » dit Annasthea.

- « Je vous comprends. Soyez assurés que je ferais tout pour tenir ma promesse. Je vais demander qu’on vous prépare des chevaux et des vivres » répondit Eryn.

Le groupe prit congé de la reine et décida de faire quelques emplettes avant de chevaucher vers Ambrebois. En effet, les informations prises aux bouchers bigarrés laissaient entendre qu’Hestia se trouvait là-bas et de toute façon c’était sur le chemin de Drulnovar.

Pendant que les autres sortait du palais pour préparer leur voyage, Snaefried se faufila dans l’ancienne chambre de Reuvlyn et récupéra les différents sacs d’or qu’elle y avait caché avant de retourner à son repaire pour les déposer dans son trésor personnel.

Le reste du groupe se rendit au temple pour faire provision de potions de guérison dans la perspective d’un long voyage et de rudes combats.

Juste le temps de prendre un repas et nos héros sortirent par la porte nord pour chevaucher en direction de la Haute Forêt.


Voyage vers la Haute Forêt



Les premiers jours du voyage furent sans histoire.

Lors de leur première soirée, les aventuriers séjournèrent dans le relais de poste de Jarnid. L’établissement, qu’ils avaient déjà visité auparavant, n’était clairement pas aussi fréquenté qu’à l’accoutumée : d’habitude la salle était bondée mais là seuls quelques groupes épars étaient attablés.

Tandis que le groupe se posa pour déguster une bonne côte de veau sauce forestière, Quine décida d’aller aux nouvelles. Elle paya une tournée à un groupe de marchands et ni une ni deux se retrouva intégrée à leur groupe. Sans trop forcer sa nature joyeuse elle parvint à gagner leur confiance. Elle écouta leurs conversations tout en tâchant de les orienter vers le sujet de la guerre au nord. L’effet fut immédiat : les visages s’assombrirent.

L’un des hommes lui apprit que beaucoup de villages humains de la forêt avaient été détruits par des hordes de morts-vivants et d’orques. La guerre ne se passait pas bien et la peur se lisait sur les villages. Un autre marchand qui avait l’habitude de traiter avec les elfes lui apprit que ces derniers avaient subi de lourdes pertes. Trop peu nombreux, ils n’ont plus eu la possibilité de combattre frontalement l’ennemi et avaient gagné leur refuge pour harceler l’ennemi avec des techniques de guérilla.

-          « C’est la tactique habituelle dans ce genre de cas » déclara Annasthea avec amertume lorsque Quine revint à la table du groupe. « Si l’ennemi est trop puissant on essaye de le harceler pour le faire partir … »

-          « Mais celui-là ne partira pas » poursuivit Lotharo sur un ton plus factuel.

Tout le groupe regarda son assiette en silence.

La Nuit fut tranquille, mais les rêves furent au mieux gris pour nos amis, notamment pour Annasthea qui était rongée par l’angoisse et la culpabilité. Avait-elle pris la bonne décision en choisissant de libérer Solaun ? Arriveraient-ils trop tard ?

Les deux jours suivants furent passés à chevaucher à travers les plaines. Sur le chemin, l’archère arcanique en profita pour abattre un chevreuil qui leur ferait des rations pour les trois prochains jours. Il fut alors temps de quitter la route pour rejoindre la lisière de la Haute Forêt qui s’offrait à eux dans le lointain.

Le soir venu Calidor se porta volontaire pour se mettre en quête d’un endroit abrité pour installer le camp. Une pluie battante commençait à tomber et il fallait faire vite. Notre bon barbare revint tout enthousiaste.

« J’ai trouvé l’endroit PARFAIT ! Vous allez adorer.»

Ils le suivirent jusqu’au rebord boisé d’un ravin et installèrent les tentes. L’endroit offrait effectivement une vue intéressante tout en étant abrité par des rochers. Alors que Lotharo et Quine discutaient à voix basse derrière un arbre, ils se tournèrent tout à coup vers Annasthea et Calidor qui semblaient…. Glisser. Dans un fracas le sol sur lequel ces derniers étaient installés s’affaissait avant de s’effondrer précipitant le duo quelques mètre plus bas.

« L’endroit parfait oui… » marmonna Lotharo.

Snaefried roula des yeux et soupira bruyamment avant de replier ses affaires.

Quine se précipita en bas, inquiète que ses deux amis soient enterrés vivant. Elle fut rapidement rassurée quand elle entendit les jurons en elfique proférés par une Annasthea dans une colère noire.

« Espèce d’andouille ! Tu aurais pu au moins vérifier la nature du terrain avant de nous faire installer ici pauvre tâche ! Triple idiot !».

Calidor n’en menait pas large.

Le groupe erra dans la nuit à la recherche d’un endroit plus propice. Lotharo excédé, coupa court en sortant ses composants de rituel et en commençant à psalmodier sous la pluie avec un air renfrogné. Transis de froid et mouillé, les autres attendaient en silence que le magelame convoque son abri de Léomund en jetant de temps à autre des regards noirs à Calidor qui essayait de se faire tout petit.

« Voilà. Y aura moins d’intimité mais au moins on sera au sec » déclara Lotharo en faisant signe aux autres d’entrer.


Sauvetage impromptu.



Le lendemain le groupe entra dans la Haute Forêt. Ce chemin ils l’avaient déjà emprunté avant mais cette fois l’atmosphère semblait beaucoup trop calme. Peu d’animaux, peu de bruits caractéristiques de la nature. C’était très perturbant.

Ce silence pesant ne faisait qu’accentuer le son des sabots de leurs chevaux et les aventuriers commencèrent à être bercés par celui-ci. Jusqu’au moment où Quine entendit un son diffus et lointain. Elle s’arrêta pour écouter. Il semblait que c’étaient des voix, ou plutôt des cris, mais sans qu’elle soit en capacité de discerner leur nature.

Pensant qu’il s’agissait d’elfes en danger, la prêtresse éperonna sa monture et se lança vers l’avant, Annasthea sur ses talons. Le reste du groupe, interloqué, finit par suivre.

La prêtresse quitta le chemin après environ cinq cents mètres et entra sous les frondaisons. Guidant son cheval avec précaution, la sueur au front et le visage fouetté par les branches d’arbres, Quine déboucha au sommet d’un petit monticule. En contrebas de part et d’autre d’une rivière peu profonde, un groupe d’Orques était dispersé. De l’autre côté du cours d’eau, trois elfes visiblement mal en point étaient attachés sous la surveillance d’un garde.

Le bruit des chevaux avait alerté les orques qui venaient de ramasser leurs armes et étaient prêts à combattre. Un énorme orque avec un casque en crâne d’animal traversa la rivière pour rejoindre l’autre rive. Un œil de Gruumsh invoqua une arme spirituelle qui manqua Quine de peu.

Annasthea arriva à ce moment, descendit de cheval et banda son arc pour tirer une flèche contre le chef orque qui grogna de douleur mais continua d’avancer. Le reste du groupe déboula à son tour sur le monticule. D’un signe de tête entendu Lotharo et Quine incantèrent et une boule de feu suivi d’une colonne de feu carbonisèrent le groupe d’orque le plus proche, causant la panique. Calidor bondit de sa monture et entra en rage provoquant une fissure dans la toile arcanique et l’apparition d’un lapin explosif qui détonna au milieu d’un autre groupe d’orques. Un orog surgit de derrière un arbre pour frapper le barbare, le coup porta mais Calidor était désormais bien trop énervé pour que ceci suffise.

Annasthea continua de tirer sur le chef orque qui semblait très énervé. Un ogre traversa à son tour la rivière. Pour protéger son boss, l’œil de Gruumsh incanta à son tour et ordonna à Annasthea de fuir. Prise de terreur l’archère arcanique s’en alla en hurlant.

L’œil de Gruumsh n’eu pas le temps de savourer son méfait. Une bourrasque de vent inhabituelle secoua les arbres et un nuage apparut sous la forme de Snaefried qui avait à son tour fait usage de ses pouvoirs arcaniques. La voleuse fit feu sur le sorcier ennemi qui s’effondra un carreau fiché dans la tête, puis elle disparut dans les arbres.

Pendant ce temps le chef de guerre orque, les soldats et l’Orog étaient aux prises avec Calidor et Lotharo. Calidor encaissait des coups répétés mais tenait bon en frappant de droite et de gauche. Il fut soutenu par l’arme spirituelle de Quine qui abattit un orque. Le lapin explosif vint à bout d’un second orque. Snaefried abattit un autre soldat orque. L’ogre bondit alors hors de la rivière et frappa Quine qui esquiva de justesse.

« Non ! » Cria Lotharo qui se faufila jusqu’à l’immense créature et la larda de coups de rapière. L’ogre accusa le coup et tituba en arrière.

D’un signe de tête Quine remercia son compagnon.

A ce moment Annasthea avait retrouvé ses esprits, était revenu en trombe et colla deux flèches dans chacun des yeux de l’ogre qui s’effondra lourdement.

Calidor blessa à nouveau l’Orog et Snaefried l’acheva d’un tir sournois. Plus loin, Lotharo et Quine venaient à bout du chef de guerre. Les quelques orques restants, voyant la défaite de leurs supérieurs s’enfuirent dans la forêt sans demander leur reste.

Quine traversa la rivière en trombe et se porta au chevet des elfes qui étaient bien mal en point. La prêtresse leur porta les premiers soins et utilisa ses sorts pour les remettre sur pied. Les elfes les remercièrent de les avoir sauvés. Il y avait une femme elfe Erdiil et deux hommes Ralvim et Tradnys. Ce dernier était un soldat du clan Adnol fait prisonnier lors d’un raid tandis que les deux autres étaient des habitants du village de Nanglir au nord-est, détruit récemment par les forces de Skarnix. Ils se sont enfuits vers le sud mais ont été capturés par le groupe d’orques quelques jours plus tard.

 

Retour à Ambrebois.



-          « Tradnys pouvez vous nous en dire plus sur la situation dans la Haute Forêt ?» Demanda Annasthea.

-          « Elle est très mauvaise. Désespérée même. Nos pertes sont lourdes, je pense que c’est la même chose pour les autres clans. Au début nous avons tenté de nous opposer à eux de front, mais ils étaient trop nombreux. Le clan Mirnil, le plus important a été décapité par les événements à Solaun et les autres clan n’ont pas réussi à trouver élire un chef de guerre commun.

 La Liche a des hordes de morts vivants, squelettes, zombies et mêmes des créatures fantomatiques mais elle a également enrôlé la plupart des tribus orques des monts de Cuivre et des géants de différents types. Leur général n’est pas un imbécile, il semble connaître nos tactiques et s’en jouer. Nous avons dû rejoindre les refuges et changer de tactique. Mais ils sont si nombreux que cela n’a que peu d’effet. De plus ils relèvent sans arrêts leurs troupes ainsi que ceux qu’ils ont tués.»

-          « Ou se trouve leur armée aux dernières nouvelles ? » insista l’archère arcanique.

-          « C’est bien ce qui est étrange. Ils sont assez nombreux pour marcher sur les royaumes du sud s’ils le voulaient. Mais après nous avoir forcé à nous disperser dans les refuges, ils se sont eux même scindés en groupe plus petits et se disséminent dans la forêt. » Répondit Tradnys.

-          « Nous pensons savoir pourquoi » intervint Ralvim. « Après avoir détruit notre village nous avons dû nous cacher pour éviter d’être pris. Nous avons alors vu des nécromanciens entamer un rituel pendant une journée entière pour faire léviter une sorte de cristal violet.  Une fois en place, ils ont entassé les cadavres autour et au bout d’un moment ces derniers ont semblé commencer à bouger. Nous n’avons pas cherché à en savoir plus, nous avons eu une opportunité de fuir et l’avons alors saisie. »

Le silence tomba tandis que le groupe digérait ces informations. Le souvenir du cristal découvert dans la tombe d’Hestia près d’Ambrebois était dans toutes les têtes de la Compagnie du Hibou Argenté.

Annasthea était visiblement de plus en plus inquiète. Pour exorciser cette morosité, elle se leva et se dirigea vers les cadavres des orques pour ramasser leurs armes puis les jeta au pied des prisonniers.

-          « Etant donné la présence de l’ennemi partout autour de nous et votre état de santé, il serait plus prudent que vous nous suiviez jusqu’à ce que nous croisions des visages amicaux qu’en pensez-vous ? »

Les trois elfes opinèrent du chef et ramassèrent les armes.

Le groupe se mis en route pour rejoindre Ambrebois.

Au bout de quelques heures le groupe arriva en vue des ruines du village. Leur cœur se serrèrent à la pensée des horreurs qui avaient eu lieu ici et au souvenir des gens qu’ils y avaient côtoyés pendant un temps et qui avaient été brutalement tués par les forces de Skarnix. Il n’y avait désormais plus que des ruines calcinées et pas un bruit.

Tous se tournèrent vers Snaefried qui haussa les épaules et descendit de cheval.

Comme à son habitude, la roublarde se faufila avec discrétion et élégance vers les ruines, utilisant chaque ombre et chaque recoin pour se dissimuler.

Pendant plusieurs minutes, le reste du groupe attendit son retour. La tension était accentuée par le silence toujours irréel de leur environnement. Mais il y avait plus que cela. Quine se massait les tempes depuis leur arrivée. Quelque chose lui provoquait un malaise certain. Lotharo posa sa main sur son bras.

« Qu’y a-t-il ? »

« Je ne sais pas. Je sens comme un léger vrombissement dans ma tête. Et une atmosphère malfaisante m’oppresse. Le mal est puissant en ces lieux. » Répondit la prêtresse.

Snaefried réapparut devant l’ancienne porte et leur fit signe que tout était ok.

Le groupe s’avança jusqu’à la roublarde. Son visage était inhabituellement fermé. De la tête, elle leur fit signe de continuer plus loin. Lorsqu’ils arrivèrent à la grand-place ils comprirent.

Au milieu de cette dernière, lévitait un cristal violet qui tournait lentement sur lui-même. La sensation de vrombissement pouvait désormais être ressenti par tous. Aucun cadavre n’était présent en vue, rien d’autre que des ruines silencieuses et le vrombissement du cristal. Les aventuriers contemplèrent l’artefact sans mot dire pendant un moment.

« Je ne sais pas ce qui se passe ici mais il faut arrêter ça au plus vite. » souffla Quine terrifiée.

En effet, en se focalisant sur ses sens arcaniques malgré le malaise qu’elle ressentait, elle venait de déceler un petit filet d’énergie nécromantique partant du cristal en direction du nord. Au loin elle pouvait deviner d’autres fils similaires, telle une sinistre toile qui enserrait la forêt.

Quoi qu’ait en projet leur ennemi, cela avait déjà commencé.