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vendredi 11 mars 2022

Seconde partie test en napoléonien et full peint.

Dernièrement j'ai monté et peint intensivement du français pour les guerres napoléoniennes. Le but étant de pouvoir monter le IIIème corps de Davout. Je dispose déjà une force autrichienne conséquente pour la période, ne me restait donc que les français. C'est chose faite.

Ce dimanche j'ai donc décidé de tester une première petite bataille en napoléonien. Nous avions déjà fait une bataille (Elchingen 1805) il y a plus d'un an de cela déjà et j'avoue avoir déjà oublié la plupart des règles spécifiques au napoléonien. 

 En effet, je joue habituellement 18ème siècle (Guerre de Succession d'Espagne, Guerre de Succession d'Autriche, Guerre de Sept Ans) et les règles sont quand même différentes : primauté du feu et de la ligne, formations très limitées, cavalerie en retrait. Le jeu a tendance à être plus statique. En napoléonien, c'est très différent, ça bouge plus et il y a profusion de formations utilisables. Bref, cette partie avait pour but de réapprendre ce qui est pourtant la version vanilla de Black Powder.

Il s'agit d'une bataille fictive, mais j'ai choisi de prendre pour base la bataille de Gunzburg en 1805, Simplement le cours d'eau au centre ne sera pas le Danube (car je n'avais pas envie que la partie se joue uniquement au centre de table à cause d'un élément infranchissable). Donc ici le cours d'eau est plus modeste et franchissable. 

Du coup on va l'appeler Grunzberg...Ça a le mérite d'être un affrontement à petite échelle et permet de prendre le temps de poser les règles tranquillement. En plus, les effectifs réduits m'ont permis d'aligner des régiments aux tailles recommandées (6 socles de 4 figs, alors qu'à la base j'ai opté pour des unités de 4 socles de 4figs pour avoir rapidement un pool important d'unités). Il faut reconnaître que ça rend mieux en termes d'effet et que c'est plus pratique pour la formation mixte (celle avec l'écran de tirailleurs devant)

Voici les ordres de bataille :




Le déploiement

Les français de la division Mahler traversent les bois. Leur objectif : prendre le pont stratégique de Grunzberg

Le 3ème d'infanterie autrichien tient la ville, épaulé sur sa gauche par le 38ème d'infanterie.

Les jaegers surveillent le flanc gauche autrichien.

A droite sur la colline surplombant le village les batteries autrichiennes sont à pied d'œuvre, protégées par le 20ème d'infanterie

les français traversent les bois.

Le colonel Durand installe ses pièces, tandis que le général Mahler donne ses dernières instructions à Marcognet

Les autrichiens ont été les premiers à réagir et les tirs de canons désorganisent  le 27ème régiment français. tandis que l'infanterie descend doucement la colline.

Le 25ème léger est lui aussi désorganisé par les tirs des jaegers autrichiens.

En revanche, au centre, les grenadiers combinés donnent l'assaut sur Grunzberg. Malgré de lourdes pertes lors du tir de contrecharge, ils attaquent avec férocité et sont repoussés de justesse. 

Les batteries de Durand prennent pour cible le 38ème d'infanterie autrichien.

Ce dernier s'était mis en ligne pour recevoir les français, mais la canonnade et les tirs des tirailleurs ébranlent les autrichiens.

 
Avec le renfort des 50ème et 59ème régiments, les français poussent au centre. Ce pont doit être pris !


Les jaegers autrichiens continuent cependant leur harcèlement avec un succès certain.


Tour 2..

Les renforts de cavalerie arrivent. Des cuirassiers au centre, 

Des chevaulégers à droite


et à gauche.


les autrichiens continuent de bombarder le 27ème de ligne.

Grenadiers français et fantassins autrichiens continuent leur combat acharné. Les deux unités sont ébranlées mais aucune des deux ne lâche prise. La brigade d'infanterie autrichienne est cependant brisée dans l'affaire.

Marcognet fait progresser ses hommes sous les tirs.

Avisant la présence de cavaliers ennemis sur la colline, les artilleurs les prennent pour cible.

Les autrichiens sont désorganisés par ces tirs. 

Les Jaegers sont également touchés par un tir de canon meurtrier qui vient à bout de leur moral et les conduit à la déroute.

Déjà ébranlés, les autrichiens voient les français leur foncer dessus. Le tir de contrecharge cause peu de dégats, mais la ligne autrichienne tient bon.

Au terme d'un troisième assaut, les autrichiens démoralisés abandonnent Grunzberg aux français.


Sans infanterie le Feldmarschal-Leutnant d'Aspre ne peut les déloger.

Si l'artillerie continue à faire feu, le reste de l'infanterie se replie.

le 38ème d'infanterie autrichien se replie également en bon ordre.


Les français investissent le village

Poussée vers l'avant, l'artillerie française tire en contrebatterie pour faire taire son homologue autrichienne. Sans résultat.
 

Alors que le 38ème autrichien bat en retraite brisé, le 59ème de ligne français se place en ligne et fait feu sur les cavaliers autrichiens pris au dépourvu qui sont désorganisés par la salve.

Surgissant du village, les grenadiers français déjà durement éprouvés tentent de désorganiser l'artillerie autrichienne par des tirs de mousquets, mais sans succès.

Les autrichiens, faisant preuve d'un remarquable sang-froid tournent leur pièces et déciment les grenadiers à la mitraille.

La dernière batterie fait mouche sur le 27ème de ligne qui déroute à son tour.


Le 25ème léger arrive en catastrophe pour tenter d'enlever les canons ennemis.

Mais il est pris par un feu nourrit qui le cloue sur place avec de lourdes pertes.

Sous le feu de l'infanterie française, les chevaulégers à gauche déroutent et s'enfuient.

La droite autrichienne tient toujours.

Une nouvelle salve de boulets vient à bout du 25ème léger qui s'enfuit.

S'ensuit un duel d'artillerie tendu entre français et autrichiens que les soldats de l'empereur finissent par remporter en détruisant deux batteries.

Le Feldmarschal-Leutnant d'Aspre ordonne la retraite.

Le Général Mahler entre dans Grunzberg. Mission accomplie : le pont est aux mains des français.



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